ASBL LES PETITS LOUPS

ASBL LES PETITS LOUPS

mettez vous à la place de l'animal, histoire trés touchante

J'aimais l'aube, et le soleil dans mon pelage, j'aimais courir à travers le bois, voir mes amis, manger avec eux, j'aimais le bruit du vent qui secouait les arbres et me donna...it l'envie d'avoir des ailes pour apercevoir les étoiles, la nuit tombée juste avant de m'endormir.
  J'aimais manger l'herbe verte qui poussait partout, il n'y avait qu'à se pencher, j'aimais la pluie qui éclaboussait mon museau en me rappelant de chercher un abri pour me coucher, j'aimais me reposer à l'ombre d'un chêne pendant la canicule et me demander ce que je ferais plus tard en vieillissant.
J'aimais chercher celle qui accepterait d'unir sa vie à la mienne, et combattre pour lui montrer que j'étais le plus fort. J'aimais le faon qu'elle m'a donné il y a peu et que je ne verrais pas grandir.
Je ne suis qu'un animal, mais j'ai une vie, des sentiments instinctifs, je suis fier comme Artaban et j'aime la vie...
J'aimais la vie avant que tu n'arrives, je ne t'avais rien fait, et si j'ai mangé quelques maïs dans ton champs, c'est parce que je suis gourmand comme toi.
Tu aimes bien les bonnes choses, tu ne t'en prives pas, alors pourquoi moi, devrais je le faire ?
J'ai mal, oui j'ai mal..mais en silence, je suis fier...
Mon Dieu, c'est quoi ce rouge à mon poitrail ? J'ai peur, je sens que je ne verrais bientôt plus la lumière du jour.
Mais je te vois toi ! Comme tu as l'air heureux et gai. Tu appelles tes amis, toi aussi tu es fier ! Tes yeux me rappellent quelque chose.. ..Je sais, tu as les mêmes yeux que le rapace qui as dévoré le lapin hier, yeux pleins de sang, yeux pleins de gloire, yeux pleins de joie. Mais lui, il avait faim, c'est pas pareil, toi tu tues pour le plaisir..
Ainsi tu m'as touché avec ton fusil couleur de la mort ? Alors je vais mourrir ? Et l'autre animal qui fait du bruit et qui me mord la patte, c'est un des tiens ? Tu l'as dressé pour me trouver ? Alors je lui pardonne car il ne sait pas encore ce qu'est la mort, sinon il ne t'obéirait pas.
  Du rouge autour de mon museau, du sang, ma vie s'échappe de moi, j'avais déjà vu cela chez un sanglier et je m'étais sauvé.
J'ai pourtant vu ses larmes et ressentit sa plainte, j'aurais dû l'aider, foncer dans le tas d'hommes, mais ma compagne était là et j'ai eu peur pour elle.
  Pardon le sanglier, pardon.
Qu'est ce qu'il va faire avec son couteau ? Laisser moi encore regarder le ciel, s'il vous plait..
  Je soufle si fort que les feuilles mortes se soulèvent et s'envolent un peu plus loin, je voudrais bien me relever, et courir comme cet animal qui reçoit des caresses, je n'en ai jamais eu, cela doit être si doux à le voir content, lui. J'aurais pu être aussi un bon compagnon, tu sais ?
Une odeur désagréable emplit mes naseaux, une odeur âcre, triste, une odeur de mort, j'ai froid, quelque chose brille devant mes yeux...
  Ca y est, il m'a fait mal pour la seconde fois, je ne sens plus rien, mon coeur ne bat plus, mes yeux sont fermés, je suis libre à nouveau, tu es vainqueur chasseur, mais comme tu es petit...
Tu m'as pris une chose unique, ce que l'on ne possède qu'une fois, tu t'es donné ce droit.
Tu dis que nous sommes trop nombreux, que nous saccageons tout, mais t'es tu regardé seulement ? Vous vous tuez entre vous, le faisons nous, nous les animaux?
Vous vous volez, vous maltraitez, vous battez pour un oui ou pour un non, vous n'êtes content de rien, il vous faut toujours plus de puissance, d'autorité, vous vous appropriez des droits, et vous venez vous vengez sur nous en racontant vos histoires , vos mensonges , vos excuses pour nous exterminer..
  Pauvres hommes, je ne voudrais pas être dans votre peau, car vous êtes vos propres prédateurs, vos propres meurtriers, et vous vous dites civilisés ?
Pendant que vous me mangerez, pensez qu'un jour nous ne serons plus là, et vous devrez manger vos semblables, car vous êtes des carnassiers, vous vous exterminerez entre vous, la loi du plus fort..
  La lâcheté qui est en vous est bien grande mais l'odeur de poudre vous fait vivre, l'odeur du sang vous fait baver de plaisir, tant que ce n'est pas le vôtre. Mais je vous pardonne de m'avoir privé de ma vie, car vous êtes petits, et malgré votre nombre , vous êtes seuls, je vous plains.
Je viendrais un jour, hanter vos nuits lorsque vous serez à l'aube de la mort, car ce que j'ai ressenti à mon heure, vous le ressentirez aussi, vous pleurerez, vous aurez mal, vous aurez peur, et je serais vengé.
J'aurais dû manger ce champignon que ma mère m'a appris à reconnaitre, il était vénéneux, je t'aurais peut être emporté vers la mort comme tu l'as fait avec moi !!
  Oh non, Dieu, je deviens comme eux, je parle vengeance et cela n'est pas dans mon coeur, je ne suis qu'un animal.....

Photo : Mettez vous à la place de l'animal.. histoire très touchante



 J'aimais l'aube, et le soleil dans mon pelage, j'aimais courir à travers le bois, voir mes amis, manger avec eux, j'aimais le bruit du vent qui secouait les arbres et me donnait l'envie d'avoir des ailes pour apercevoir les étoiles, la nuit tombée juste avant de m'endormir.
 J'aimais manger l'herbe verte qui poussait partout, il n'y avait qu'à se pencher, j'aimais la pluie qui éclaboussait mon museau en me rappelant de chercher un abri pour me coucher, j'aimais me reposer à l'ombre d'un chêne pendant la canicule et me demander ce que je ferais plus tard en vieillissant.
J'aimais chercher celle qui accepterait d'unir sa vie à la mienne, et combattre pour lui montrer que j'étais le plus fort. J'aimais le faon qu'elle m'a donné il y a peu et que je ne verrais pas grandir.
Je ne suis qu'un animal, mais j'ai une vie, des sentiments instinctifs, je suis fier comme Artaban et j'aime la vie...
J'aimais la vie avant que tu n'arrives, je ne t'avais rien fait, et si j'ai mangé quelques maïs dans ton champs, c'est parce que je suis gourmand comme toi.
Tu aimes bien les bonnes choses, tu ne t'en prives pas, alors pourquoi moi, devrais je le faire ?
J'ai mal, oui j'ai mal..mais en silence, je suis fier...
Mon Dieu, c'est quoi ce rouge à mon poitrail ? J'ai peur, je sens que je ne verrais bientôt plus la lumière du jour.
Mais je te vois toi ! Comme tu as l'air heureux et gai. Tu appelles tes amis, toi aussi tu es fier ! Tes yeux me rappellent quelque chose.. ..Je sais, tu as les mêmes yeux que le rapace qui as dévoré le lapin hier, yeux pleins de sang, yeux pleins de gloire, yeux pleins de joie. Mais lui, il avait faim, c'est pas pareil, toi tu tues pour le plaisir..
Ainsi tu m'as touché avec ton fusil couleur de la mort ? Alors je vais mourrir ? Et l'autre animal qui fait du bruit et qui me mord la patte, c'est un des tiens ? Tu l'as dressé pour me trouver ? Alors je lui pardonne car il ne sait pas encore ce qu'est la mort, sinon il ne t'obéirait pas.
 Du rouge autour de mon museau, du sang, ma vie s'échappe de moi, j'avais déjà vu cela chez un sanglier et je m'étais sauvé.
J'ai pourtant vu ses larmes et ressentit sa plainte, j'aurais dû l'aider, foncer dans le tas d'hommes, mais ma compagne était là et j'ai eu peur pour elle.
 Pardon le sanglier, pardon.
Qu'est ce qu'il va faire avec son couteau ? Laisser moi encore regarder le ciel, s'il vous plait..
 Je soufle si fort que les feuilles mortes se soulèvent et s'envolent un peu plus loin, je voudrais bien me relever, et courir comme cet animal qui reçoit des caresses, je n'en ai jamais eu, cela doit être si doux à le voir content, lui. J'aurais pu être aussi un bon compagnon, tu sais ?
Une odeur désagréable emplit mes naseaux, une odeur âcre, triste, une odeur de mort, j'ai froid, quelque chose brille devant mes yeux...
 Ca y est, il m'a fait mal pour la seconde fois, je ne sens plus rien, mon coeur ne bat plus, mes yeux sont fermés, je suis libre à nouveau, tu es vainqueur chasseur, mais comme tu es petit...
Tu m'as pris une chose unique, ce que l'on ne possède qu'une fois, tu t'es donné ce droit.
Tu dis que nous sommes trop nombreux, que nous saccageons tout, mais t'es tu regardé seulement ? Vous vous tuez entre vous, le faisons nous, nous les animaux?
Vous vous volez, vous maltraitez, vous battez pour un oui ou pour un non, vous n'êtes content de rien, il vous faut toujours plus de puissance, d'autorité, vous vous appropriez des droits, et vous venez vous vengez sur nous en racontant vos histoires , vos mensonges , vos excuses pour nous exterminer..
 Pauvres hommes, je ne voudrais pas être dans votre peau, car vous êtes vos propres prédateurs, vos propres meurtriers, et vous vous dites civilisés ?
Pendant que vous me mangerez, pensez qu'un jour nous ne serons plus là, et vous devrez manger vos semblables, car vous êtes des carnassiers, vous vous exterminerez entre vous, la loi du plus fort..
 La lâcheté qui est en vous est bien grande mais l'odeur de poudre vous fait vivre, l'odeur du sang vous fait baver de plaisir, tant que ce n'est pas le vôtre. Mais je vous pardonne de m'avoir privé de ma vie, car vous êtes petits, et malgré votre nombre , vous êtes seuls, je vous plains.
Je viendrais un jour, hanter vos nuits lorsque vous serez à l'aube de la mort, car ce que j'ai ressenti à mon heure, vous le ressentirez aussi, vous pleurerez, vous aurez mal, vous aurez peur, et je serais vengé.
J'aurais dû manger ce champignon que ma mère m'a appris à reconnaitre, il était vénéneux, je t'aurais peut être emporté vers la mort comme tu l'as fait avec moi !!
 Oh non, Dieu, je deviens comme eux, je parle vengeance et cela n'est pas dans mon coeur, je ne suis qu'un animal.....
 
 


31/03/2013

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